Publié le : 22 sept. 2020
Le statut SARL : société à responsabilité limitée
La SARL ou société à responsabilité limitée est une forme juridique prisée des créateurs d’entreprise. En tant que tel, vous ne savez pas quel statut vous souhaitez choisir pour la création de votre entreprise?
Cet article vous dévoile tout ce que vous devez savoir sur le montage juridique, financier et administratif d’une société à responsabilité limitée (SARL).
Le statut de SARL (société à responsabilité limitée) est très approprié pour les petites et moyennes entreprises (PME). La SARL est représentée par une personne morale, ce qui signifie que ces sociétés ont une existence légale indépendante de leurs fondateurs.
La SARL dispose donc de ses propres actifs, différents de ceux de ses partenaires. Ainsi, en cas de perte, de dettes et de faillite de l’entreprise, les actifs sociaux du créateur d’entreprise et de son conjoint sont protégés.
C’est pourquoi la loi fait référence à la responsabilité limitée. En effet, la responsabilité des fondateurs et associés est réduite à leur contribution aux capitaux propres de l’entreprise.
Choisir un statut de SARL pour votre entreprise présente de nombreux avantages, notamment le fait de pouvoir limiter la responsabilité des partenaires. Ils peuvent ainsi librement fixer le capital social de la société et donc fixer librement leur contribution aux statuts de la société.
Comme mentionné ci-dessus, les partenaires doivent uniquement assumer la responsabilité de leur participation. Si des difficultés financières sont possibles, les créanciers de l’entreprise ne pourront pas exiger la confiscation des biens personnels des partenaires.
En effet, leur patrimoine est séparé du patrimoine de la société. En outre, les dirigeants minoritaires de sociétés à responsabilité limitée peuvent également bénéficier du système de sécurité sociale pour les salariés du même secteur. Ils ont droit aux plans de retraite des employés et à la sécurité sociale.
Vous pouvez créer une société à responsabilité limitée avec un minimum de deux associés et un maximum de 100. Si une société se compose d’un seul associé, nous l’appellerons une société à responsabilité limitée unipersonnelle, anciennement appelée EURL.
En échange d’actions dans la société, les partenaires utilisent des contributions en espèces ou en nature pour constituer le capital social de la société. Les SARL sont généralement dirigées par des gestionnaires qui peuvent ou non être des partenaires de l’entreprise. Ils auront été nommés par voie d’actes extérieurs ou des statuts de la société.
Le représentant légal et gérant de la société a le pouvoir et le droit (sous réserve de la clause de limitation proposée par les associés) d’agir dans le seul intérêt de la société. Les décisions importantes concernant le fonctionnement et la gestion de la société, telles que l’approbation des comptes, sont prises à la majorité simple lors de l’assemblée générale des actionnaires.
La décision de modifier les statuts de la société est votée lors de l’assemblée générale extraordinaire (AGE). Par conséquent, la rédaction et l’exactitude des statuts de la société sont essentielles pour éviter les désagréments et les désaccords pouvant survenir entre partenaires et dirigeants.
La décision de vendre et de transférer des actions à des personnes autres que la société doit être décidée par un vote à la majorité des associés détenant au moins la moitié du capital social de la société. Les règlements peuvent également prévoir une majorité. Cependant, sauf si les statuts de la société prévoient des dispositions légales (incessibilité ou droit de préemption), la cession et le transfert d’actions entre enfants et petits-enfants, conjoints et partenaires sont libres.
Une société à responsabilité limitée est tenue de payer l’impôt sur les sociétés par défaut. Cela signifie les bénéfices générés sont soumis à un taux d’imposition de base de 33,33 %. Le salaire du chef d’entreprise peut être déduit de ce chiffre.
Le fondateur de la SARL peut également choisir l’impôt sur le revenu. Selon certaines normes d’accumulation, les SARL familiales et les SARL de moins de 5 ans choisissent généralement ce régime fiscal.
La composition de la majorité ou de la minorité de la société SARL dépend de l’identité du dirigeant de la société à responsabilité limitée. Le statut social et financier du dirigeant de la société à responsabilité limitée varie en fonction de la valeur des actions de la société qu’il détient.
La plupart des dirigeants de SARL sont considérés comme étant ceux qui possèdent plus de la moitié des actions, seuls ou conjointement avec d’autres partenaires, conjoints et/ou descendants. Lorsque l’apport en capital de ses dirigeants dépasse 50 % du capital social, l’administration prend également en compte les parts détenues par ces dirigeants dans la société intermédiaire.
La plupart des managers ne sont pas considérés comme des salariés aux fins d’imposition, bien qu’en pratique leurs revenus soient imposés de la même manière que les revenus des managers minoritaires. Par conséquent, la plupart des gestionnaires assimilent également la déduction de 10 % comme des employés.
Par définition, les dirigeants minoritaires ou égalitaires ne sont pas considérés comme majoritaires, car ils détiennent moins de la moitié des capitaux propres de l’entreprise. Ils sont imposés dans la catégorie de salaire et de traitement. S’ils sont rémunérés, ils seront liés par le régime général des salariés et leurs droits sociaux ne seront soumis à aucune cotisation.
Selon le système fiscal des salariés, les associés non-gérants exercent des fonctions rémunérées au sein de l’entreprise.
Dépendants du régime général, les cadres non associés doivent également payer des impôts dans la catégorie des salaires.
La SARL est une forme juridique qui permet aux partenaires de protéger leurs biens personnels. Son fonctionnement est largement contrôlé par la loi, offrant ainsi un cadre juridique sûr pour les partenaires.
La plupart des cadres sont affiliés à la sécurité sociale des travailleurs indépendants. Le coût de la protection sociale est inférieur à celui du système général. En matière d’imposition des bénéfices, les associés d’une société à responsabilité limitée peuvent choisir d’imposer les bénéfices directement ou à l’impôt sur les sociétés.